
Le pilori
Le pilori ruine la réputation de qui s'y trouve exposé aux railleries du public, il vise en particulier les blasphémateurs. Les passants, attirés par le crieur
et sa trompe, peuvent s'amuser à agonir d'injures
le malheureux, lancer dans sa direction de la boue ou des matières fécales, mais l'emploi des cailloux leur est en général déconseillé : ce n'est pas une lapidation, mais une humiliation limitée dans le temps.

La castration
Celui qui s'est rendu coupable d'homosexualité ou
de bestialité, dans le meilleur des cas est transformé
en eunuque par l'ablation de ses testicules.

Dégradation d'un clerc
On fait disparaître sa tonsure, indicative de son état antérieur. Ce sont des ecclésiastiques qui procèdent
à l'opération, car les clercs jouissent du privilège du for ecclésiastique. Une fois déchu des privilèges de clergie, le clerc peut tomber entre les mains du pouvoir temporel, figuré par les hommes d'armes.

La pendaison
La publicité faite autour de la pendaison du condamné
à mort exalte la justice qui le châtie pour son crime :
il est d'abord traîné en cortège à travers la ville à son de trompe, fouetté, humilié, puis son cadavre demeure exposé des jours et des jours au gibet afin d'avertir les éventuels délinquants du sort pitoyable qui les attend.
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