Le 25 avril La Poste émet un bloc de timbres consacres à Saint Louis et à la bataille de Bouvines. Ce bloc de 2 timbres continue la série des "Grandes Heures de l’Histoire de France" pour la 3e année consécutive.
Le premier timbre, qui rappelle par son format l’ogive des vitraux, est dédié à Saint Louis, petit–fils de Philippe Auguste. Le futur Louis IX naît à Poissy (Yvelines) le 25 avril 1214.
Il inscrit son règne dans l’histoire par son sens aigu de la justice et sa grande piété.
L’année 2014 commémore le 800e anniversaire de la naissance du roi capétien.
Le second timbre illustre la bataille de Bouvines. Le nom de Bouvines s’est inscrit dans l’histoire de la France, il y a 800 ans. La victoire que remporta Philippe Auguste sur les coalisés en juillet 1214 fut d’une importance considérable. Bien au-delà de son aspect guerrier, elle fut l’acte fondateur de la nation française car elle marqua le début du déclin de la prédominance seigneuriale et la naissance de l’unité nationale.
Création et gravure : Elsa Catelin
Impression : taille-douce
Format du bloc :143 mm x 105 mm
Valeur faciale du bloc : 3.30 €
Tirage : 825 000 exemplaires
Il sera vendu dans certains bureaux de poste à partir du 28 avril 2014, par correspondance à Phil@poste service clients
et sur le site Internet www.laposte.fr/timbres
Le bloc sera vendu en avant-première :
Avec mention “Premier Jour” les 25 & 26 avril 2014 :
Poissy (78)
Centre de Diffusion Artistique, 53 avenue Blanche De Castille
78300 Poissy ; de 10 h à 17 h.
Bouvines (59)
Espace Jean Noel, Mairie de Bouvines, 59 chaussée Brunehaut
59830 Bouvines ; de 10 h à 17 h.
PARIS (75)
Le Carré d’Encre, 13 bis rue des Mathurins
75009 Paris ; de 10 h à 18 h.
La Poste avait déjà rendu hommage à Saint Louis en émettant un timbre en 1954 et un autre en 1967.
1954
1967
À propos du mythe du chêne
C'est à Joinville que l'on doit le mythe du roi rendant sa justice pour tous, sous un chêne.
Le biographe situe la scène à Vincennes, un manoir de chasse proche de Paris, plus tard englobé par Charles V dans un immense château royal : "Il advint maintes fois qu'en été, il allait s'asseoir au bois de Vincennes après sa messe, s'adossait à un chêne et nous faisait asseoir autour de lui. Et tous ceux qui avaient un problème venaient lui parler sans en être empêchés par un huissier".
Cette représentation est loin d'être conforme à la réalité. Car le souverain n'intervient que très rarement, se contentant de superviser les opérations. Certes, il joue le rôle d'arbitre, ni plus ni moins que ces prédécesseurs et ses successeurs, puisqu'il est la source de toute équité et qu'il tire ses pouvoirs de sa fonction de justicier suprême. Cette notion est inséparable de la souveraineté dans les royautés occidentales. La main de justice, qui est une variante du sceptre, lui est remise le jour de son sacre, et le souverain jure alors de faire respecter les lois.
Au-delà de l'image d'Épinal, c'est Louis IX qui crée à Paris en 1254 un parlement, future cour de justice. Issu de la - curia regis -, le conseil royal, le Parlement prendra progressivement son autonomie pour jurer les contentieux sous forme d'un organe spécialisé aux sessions régulières, établi dans l'Île de la Cité, à côté du palais royal. Il recevra sa première réglementation générale avec une ordonnance de Philippe III le Hardi, fils de Louis IX, en 1278.
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