Afin de célébrer cette fin d’année, ROQUEFORT SOCIÉTÉ® vous réserve une belle surprise. La marque à l’ovale vert fait
découvrir aux fins gourmets un nouveau plaisir : Le Roquefort CAVE DES TEMPLIERS. L’alliance d’un goût puissant et d’une onctuosité incomparable dans un coffret unique en édition
limitée.
Le Roquefort SOCIÉTÉ® Cave des Templiers est un fromage au goût audacieux et sans concession, aux saveurs corsées et généreuses, à l’image de ces valeureux chevaliers du Temple, dont les vestiges subsistent encore sur le plateau des Causses. Uniquement vendu à Roquefort-sur-Soulzon en Aveyron et dans quelques crèmeries spécialisées jusqu’à présent, SOCIETE®, vous fait connaître ce plaisir rare.
Une
petite cave pour un grand fromage
La cave des Templiers est ténébreuse et sombre. On devine à peine les travées de bois de chêne sur lesquelles sont délicatement placés les fromages. La nature prend son temps dans cette cave où la circulation d’air est douce et lente. Le Roquefort SOCIÉTÉ® Cave des Templiers se caractérise également par une souche de pénicilium Roqueforti spécifique et unique, à l’origine de ce goût puissant et de ce persillage vert intense.
Un coffret de prestige pour un mets de velours
Chaque diamant a son écrin et la Cave des Templiers a son coffret. En métal aux formes épurées et aux couleurs des Templiers, elle renferme 300g de pur plaisir sélectionné avec soin par les Maîtres-Affineurs SOCIÉTÉ®. Une édition limitée comprenant également une entrée gratuite à la Grande Visite des Caves SOCIÉTÉ®.
LES TEMPLIERS ET LE ROQUEFORT
Gelé en hiver, brûlant en été, le Larzac ressemble à la Terre Sainte où naquit l’ordre du Temple. À coups de donations, de ventes forcées et d’achats, ses membres firent de ce plateau calcaire une base idéalement située sur la route menant aux ports méditerranéens.
Loin de l’Orient, les Templiers tombaient le manteau blanc pour superviser les travaux des champs sur leur domaine. Les chevaliers du Larzac étaient d’abord des aménageurs du territoire, de grands propriétaires qui géraient leurs terres d’une main de fer.
Les brebis du plateau nourrissaient les croisés. Aujourd’hui, elles continuent à nous donner le Roquefort.
Dans la région de Sainte-Eulalie au XIIe et au XIIIe siècle, l’élevage essentiel était celui des ovins. Le gros bétail avait un rôle de second plan et on ne lui demandait guère que sa force musculaire. Les chevaux, les ânes et les mulets servaient au transport des hommes et, comme on le voit par les tarifs du péage du Pont vieux de Millau, au transport des marchandises.
Ils pouvaient aussi, surtout les mulets, avoir un rôle d’appoint dans les travaux agricoles, mais c’était là, la fonction essentielle des bovins. On ne parle nulle part de vaches laitières et de produits laitiers d’origine bovine : les bovins étaient presque exclusivement des animaux de labour.
Pour les ovins, au contraire, c’est le lait qui est le plus important. On sait combien s’est développée par la suite l’industrie fromagère grâce aux qualités exceptionnelles des caves de Roquefort et par conséquent la place essentielle que tient aujourd’hui, dans l’économie rurale de la région, l’élevage des brebis laitières, aussi bien sur les Causses que dans le Ségala ou le Levézou.
Au Moyen Âge, la situation était certes bien différente, en ce sens que si l’on utilisait des caves, et pas seulement celles de Roquefort, il n’y avait qu’une production locale, sans organisation commerciale et sans exportation massive.
En tout cas, la traite des brebis en vue de la fabrication du fromage était bien une activité primordiale comme l’atteste la place des produits laitiers dans les actes.
C’est ainsi qu’en 1152, la donation de l’église de Sainte-Eulalie que l’abbaye de Saint-Guilhem fait au Temple a pour contrepartie une rente de 80 sols de Melgueil et de 6 fromages d’une valeur de six sols à porter tous les ans à Saint Guilhem. Il est vrai que, quelques années plus tard, en 1161, les difficultés financières de l’abbaye la conduisent, par un nouveau contrat, à transformer la rente annuelle en un versement unique plus un mulet tout harnaché et deux livres d’encens chaque année. On a deux autres exemples de semblables rentes. Le premier est le prix partiel d’une vente de l’abbaye de Loc Dieu à laquelle ont succédé plus tard les Templiers. Le vendeur recevra, sa vie durant, chaque année à la Saint-Julien, outre une quantité de froment et d’avoine, deux fromages valant 18 deniers. Un autre exemple est fourni en 1150 par un don fiat en faveur de la même abbaye de Loc Dieu ; le donateur P. Aenric s’engage à donner chaque année tant qu’il vivra, à la Saint-Michel, 5 fromages et cent sols.
L’importance de la fabrication du fromage de brebis est confirmée pour le Temple par l’inventaire de ses biens en 1308. À Sainte-Eulalie, en effet, l’inventaire signale la présence de huit fromages, à la Cavalerie, d’un saloir à fromage et de cinq toiles de lin pour les envelopper, à La Salvatge, enfin, de six chaudrons de métal qu’utilisent les bergers. Il y a là l’indication d’une exploitation, non négligeable, de ces produits.
Pour cette exploitation, le séjour dans les caves était une étape essentielle. Les caves sont des grottes naturelles, nombreuses surtout à la périphérie des Causses qui, depuis un temps très ancien, peut-être même depuis la préhistoire, ont dû être utilisées pour conserver des vivres. C’est ainsi que le fromage, préparé d’abord dans les cabanes*, était ensuite porté dans les caves pour être l’objet des opérations successives de salage et d’affinage.
* Des cabanes, simples abris des bergers, on a donné le nom par analogie aux laiteries – fromageries fermières, aux grottes et cavernes du Combalou qui leur servaient de caves, ainsi qu’à l’ensemble fromagerie – cave ou cabanes de Roquefort. D’où le nom de cabanières encore donné aujourd’hui aux ouvrières à qui incombe le travail de cave à Roquefort.
Les plus célèbres de ces caves sont celles de Roquefort, placées aux débouchées des fissures appelées fleurines et qui bénéficient de conditions de température et d’humidité idéales.
Des milliers de fromages sont rangés sur des étagères en chêne pendant la lactation des brebis, de décembre à juillet.
La fabrication du fromage Roquefort est sûrement très ancienne même s’il est certain que le fromage tant prisé à Rome dont parle Pline l’Ancien ne peut être le Roquefort. Elle n’est pas attestée par des textes indiscutables avant le XIVe siècle.*
*JOSEPH ROUQUETTE, Recherches Historiques sur la ville de Millau au Moyen Âge, Tome 1, p.76 ; CHARLES-PAUL BOSC, Mémoires pour servir à l’Histoire du Rouergue, Rodez, 1879, p.343, s’appuyant sur une charte du Monastère de Conques de 1070 ne mentionne que des fromages de « cabanes » dûs par des terres du Larzac. Le terme de cabane ne peut être pris dans le sens de cave et le nom de Roquefort n’est même pas cité.
Une question se pose pourtant : les Templiers de Sainte-Eulalie avaient-ils déjà des caves à Roquefort ? Il est certain que par la suite, l’Ordre de Malte, successeur des Templiers en a possédé, mais déjà au XIIe et au XIIIe siècle, les Templiers possédaient des biens dans le castrum de Roquefort.
En effet, vers 1190, les frères Pierre et Raymond Porcel font une importante donation à la maison du Temple. Parmi les biens
donnés, on relève « a Rocafort lo celeir de la balma el vinnal el airal el pailleir el camps que s’i te el quart e forgaza a II homes ». Les Templiers avaient donc des biens à Roquefort
et notamment le cellier d’une grotte ou cave : il est donc permis de penser qu’ils possédaient une cave, sinon plusieurs, qu’ils en avaient au moins l’usage.
Que Sainte-Eulalie ait eu des biens à Roquefort, cela résulte aussi d’une vente, un siècle plus tard, en 1284, qui reçoit l’accord du précepteur de Sainte-Eulalie, en vertu de son droit de lods et vente et cette approbation concerne aussi les biens acquis de R.de Roquefort dans les castrum de Roquefort.
Si les Templiers ont eu probablement une cave au moins à Roquefort, ils en avaient aussi ailleurs. Ainsi, en 1172, la donation qui leur est faite du mas de Lanojol, situé un peu au nord de Roquefort, précise qu’une grotte figure dans les dépendances du mas.
Bien d’autres grottes (ou caves) ont été utilisées, notamment au Viala, à Saint-Paul, à Sainte-Eulalie, à Cornus, à Montpaon, à Lapanouse de Cernon, etc. au moins une cinquantaine. Ces caves « bâtardes » ont concurrencé très longtemps celles de Roquefort. Toute exploitation d’importance où l’élevage ovin tenait la première place avait pour complément naturel une cave qui était indispensable à son existence.
Profitant des conditions naturelles favorables à l’élevage, notamment les immenses pacages des plateaux et surtout du Larzac, les Templiers, comme aussi pour leur part leurs voisins Hospitaliers et Cisterciens, ont ainsi contribué à développer l’utilisation des divers produits de cet élevage et surtout l’industrie laitière avec ces fromages qui sont encore aujourd’hui la richesse du pays.
Coffret en édition limitée Roquefort SOCIÉTÉ®
Cave des Templiers
2015.
Exclusivement proposé au rayon coupe et frais emballé de votre magasin au prix de 9,90€.
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berbel (jeudi, 10 mars 2016 09:21)
ou pourrais je troufer un coffret de roquefort societe habitant a rodez
Temple de Paris (jeudi, 10 mars 2016 09:35)
Vous trouverez le roquefort « Cave des Templiers » uniquement à Roquefort-sur-Soulzon où il est fabriqué ou chez quelques crémiers et fromagers sélectionnés.
N’hésitez pas à contacter directement Roquefort Société pour obtenir la liste des points de vente :
http://www.roquefort-societe.com/nous-contacter
HUMEAU Isabelle (lundi, 01 août 2016 12:22)
Recherche désespérément du roquefort cave des templiers à acheter à Paris ou région parisienne. Pouvez-vous me faire parvenir la liste des points de vente ?
Merci d'avance
Cordialement
IH
Temple de Paris (lundi, 01 août 2016 14:56)
Madame HUMEAU,
Nous faisons la même réponse qu'au commentaire précédent et vous invitons à prendre contact directement avec le fabriquant : http://www.roquefort-societe.com/nous-contacter
marillaud (vendredi, 16 décembre 2016 20:35)
Bonjour,une pub, dans le Télé 7jours avec la boite collector'Roquefort Société",je les collectionne ,ou est-ce que je peux la trouver?J'habite la Vendée.Y-at-il des ventes en ligne pour vos produits?Merci pour votre réponse.Cldt
Gridelet Léopold (jeudi, 04 mai 2017 11:28)
pourriez vous me donner les adresses ou me procurer du bon Roquefort ici à Seraing (Liège) Belgique
je vous remercie
comment est obtenue la moisissure de vos fromages ?
Barbier Hubert (dimanche, 15 juillet 2018 13:10)
Lorsque je suis venu à Roquefort j’ai eu le privilège de pouvoir goûter Le Templier , j’habite en Haute Savoie dans l région d’Annemasse 74100, ce Roquefort des Templiers est une vraie Tuerie et j’aimerais l’adresse d’un revendeur . Merci . Hubert Barbier
Bernard Collin (samedi, 13 juillet 2019 03:09)
Auriez vous la gentillesse de me communiquer la liste de revendeurs de vos fromages et plus particulièrement du Cave des Templiers en Belgique. La visite de votre cave en juin dernier fut intéressante et bien instructive. Merci et cordialement.
Perichou (lundi, 19 août 2019 16:29)
Pourriez vous me transmettre l'adresse de vos revendeurs cremiers du roquefort cave des templiers sur Paris
Avec mes remerciements