La chronique métrique de Geoffroi de Paris mentionne la prise de parole de Jacques de Molay sur le bûcher le 11 (ou 18) mars 1314. Contemporaine des faits, œuvre d’un clerc à la chancellerie royale qui a vu la scène, elle est de première main.
Dans sa prise de parole Jacques de Molay n’a fait qu’assigner devant Dieu ses persécuteurs, il ne les a pas maudits. Il ne désigne nommément aucun coupable, ni ne fixe aucun délai pour un quelconque trépas.
Aucun témoin direct n’a rapporté de malédiction proférée par Jacques de Molay à l’encontre du pape ou de Philippe le Bel. Attention donc à ne pas confondre avec le roman « Les Rois maudits » de Maurice Druon qui est une œuvre littéraire…
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Perrin (mercredi, 26 juin 2019 21:43)
Un mot un seul mot peut-être déterminant et qui peut prouver que Jacques de Molay n’avpas Dit un autre mot ?