Les anciennes cloches de Notre-Dame, installées en 1856 et remplacées en 2013, ont été placées au chevet de la cathédrale, rue du cloître, mardi 18 février 2014.

D'avant la période révolutionnaire, il ne subsiste qu'une seule cloche, le bourdon Emmanuel, fondu en 1686 par Florentin Le Gay, toujours en place dans la tour sud et que le public peut encore admirer.

Lors de la grande restauration de la cathédrale au milieu du XIXe siècle, quatre cloches furent bénites en 1856 : Angélique-Françoise, Antoinette-Charlotte, Hyacinthe-Jeanne et Denise-David. Elles furent réalisées par la fonderie Guillaume et Besson à Angers. Mais elles ne s'accordaient ni avec le bourdon Emmanuel, ni entre elles.

Il fut donc décidé, pour marquer le 850e anniversaire de la cathédrale en 2013, de l'élaboration d'une nouvelle sonnerie composée de neuf nouvelles cloches maintenant en place dans les tours nord et sud, en complément du bourdon Emmanuel. Elles portent les noms de Marie, deuxième bourdon dans la tour nord, et de Gabriel, Anne-Geneviève, Denis, Marcel, Étienne, Benoît-Joseph, Maurice et Jean-Marie dans la tour sud.

Une reconstitution des différents âges de la cathédrale, de sa construction à nos jours.

Un livre de Dany Sandron & Andrew Tallon

Notre-Dame de Paris, qui fête actuellement son 850ème anniversaire, occupe une place unique dans le paysage parisien et, plus largement, dans le roman national. Ancré dans le berceau historique de la capitale, ce chef-d'œuvre de l’art gothique n’a cessé de marquer les esprits par son audace architecturale et les innovations que sa construction a mises en œuvre.

Chef-d’œuvre de l’art gothique, Notre-Dame

de Paris est un monument pionnier.

Les innovations qui ont permis son édification – allègement inouï des structures, maîtrise sans précédent du travail de la pierre, hiérarchisation des espaces – ont d’emblée fait de la cathédrale une référence architecturale de premier plan. Ce gigantesque chantier n’a pas été mené en un jour et a été inlassablement repris au fil des siècles, modelant et remodelant l’édifice au gré des soubresauts de l’Histoire et de l’évolution des pratiques religieuses. Pour la première fois, voici restitués par des images de synthèse les différents visages de Notre-Dame à travers les âges.

Lundi 22 avril 2013, une ruche a été installée sur le toit de la sacristie qui borde la flan Sud et le chevet de la cathédrale.

Situées au centre du Paris historique, les abeilles ont largement de quoi butiner par la présence d'une très grande biodiversité florale et végétale.

Depuis plusieurs années, de nombreux apiculteurs installent des ruches en ville.

"C'est simple: les abeilles meurent dans les campagnes mais elles sont très heureuses en ville", où elles vivent loin des frelons asiatiques ou du Varroa, un parasite destructeur, assure l'apiculteur Nicolas Géant. 

"Les cultures intensives ont tué la biodiversité dans les campagnes", dit-il "plus de haies, plus de petites fleurs: c'est le désert vert" et la pollution des gaz d'échappement d'un centre ville, "c'est de la rigolade par rapport aux insecticides, pesticides et fongicides".

La ville est donc propice à l’épanouissement des abeilles qui produisent plus de miel qu’à la campagne , dans la mesure où il y a moins de produits polluants que dans les zones cultivées.

Souvenir de l'époque où la crypte archéologique suscitait le débat.

A Paris, la circulation automobile posait déjà de nombreuses questions...

L'agrandissement de la crypte archéologique, construite dans l'axe de la cathédrale Notre-Dame de Paris, après la découverte, en 1964, de vestiges du vieux Paris sous le parvis de la cathédrale, est incompatible avec le projet de tunnel routier qui doit passer devant Notre-Dame.

Dans la crypte, Michel Fleury, de la Direction Parisienne des Antiquités, évoque l'importance de la découverte des restes les plus anciens de l'histoire de Paris, et défend le projet d'agrandissement de la crypte de la cathédrale Notre-Dame jusqu'à la cathédrale Saint-Etienne.

Dans leur bureau, Robert GILLES, directeur de la circulation à Paris, et André HERZOG, directeur de l'aménagement urbain, puis deux autres personnes mettent en avant les difficultés de circulation automobile autour de la cathédrale, d'autant plus qu'il a été décidé de réserver aux piétons la place face à la cathédrale.

La construction de la nouvelle cathédrale gothique, entreprise par l’évêque Maurice de Sully à partir de 1163, coïncide avec l’élaboration d’un nouveau style de musique. C’est une conception totalement innovante de la polyphonie qui a vu le jour à l’ombre de ce chantier monumental, entre la fin du XIIe et le début du XIIIe siècle. C’est aussi l’ « invention » du rythme mesuré en occident (le fait d’établir un rapport numérique entre des valeurs longues et des valeurs brèves en un certain nombre de « modes rythmiques » caractéristiques), et l’élaboration d’une notation permettant de le transcrire. Grâce à ce qu’on appellera plus tard l’Ecole de Notre-Dame, les polyphonies ne se cantonnent plus à suivre note à note la mélodie du plain-chant, mais se développent en des constructions monumentales non seulement à deux voix, mais également enrichies d’une troisième et même d’une quatrième voix. Et c’est également l’élaboration d’une nouvelle conception de la mélodie que l’on retrouve depuis cette époque et au cours des siècles dans bon nombre de musiques traditionnelles…

À cette occasion et dans le cadre de la saison 2013, Musique Sacrée à Notre-Dame de Paris a tenu à célébrer également les 850 ans de l’École de Notre-Dame en une série de dix concerts répartis tout au long de l’année.

Ce 28 février, le Pape Benoît XVI a déposé sa charge pastorale.

Notre-Dame de Paris souhaite à cette occasion prier pour le Souverain Pontife, et avoir une pensée pour tous ceux qui ont exercé ou celui qui exercera cette charge.

Pour symboliser cette prière commune, 1 000 cierges seront posés au pied de la statue Vierge dans Notre-Dame de Paris.

Déclaration du recteur de Notre-Dame de Paris, Monseigneur Patrick Jacquin :

"Il s'agit pour nous à la fois d'un acte de remerciement à Sa Sainteté Benoit XVI, et d'un geste d'accueil à notre nouveau Pape qui présidera la prochaine édition des JMJ à Rio de Janeiro."

Pour célébrer la venue des nouvelles cloches à Notre-Dame de Paris, l'Association Maurice

de Sully commercialise une cloche souvenir

en série limitée, numérotée de 0 à.....850.

Cette cloche est entièrement en bronze, avec battant. Elle a un diamètre de 12 cm pour un poids de 1,4 Kg.

Cette très belle réalisation provient de la fonderie Royal Eijsbouts (Pays-Bas), qui a eu l'honneur de réaliser le bourdon Marie.

Tout comme la somptueuse pièce de monnaie en hommage aux 850 ans, cette cloche souvenir vaut son pesant d'or de bronze !

Le prix annoncé est de 850€. Il est vrai que dans ce cas également, nous sommes sur une pièce de collection...

Un exemplaire de cette cloche est visible à la boutique de Notre-Dame de Paris.

Si vous êtes intéressé, vous pouvez télécharger le bulletin de commande ci-dessous : 

Les nouvelles cloches constituent l'un des projets phares du 850e anniversaire de Notre-Dame de Paris : un projet nécessaire et ambitieux, qui s'inscrit dans la durée.

Restituer le paysage sonore du XVIIIe

Ce sont 8 nouvelles cloches et un bourdon qui remplaceront les 4 anciennes cloches, installées en 1856. De piètre qualité et en mauvais état, ces 4 cloches n'étaient pas accordées au bourdon Emmanuel (Fa#2).

Il ne s'agissait donc pas de remplacer purement et simplement des cloches usées et de mauvaise qualité mais bien de travailler à la réalisation d'une nouvelle sonnerie, reconstituant celle

qui existait à la fin du XVIIIe siècle : avant la Révolution, 8 cloches et 2 bourdons rythmaient la vie des Parisiens. Outre la sonnerie des offices, c'est une nouvelle intreprétation des heures qui verra le jour avec des thèmes appropriés

à chaque temps liturgique.

Ce nouvel ensemble campanaire rejoindra fin février 2013 le bourdon Emmanuel, hissé en 1686 et seule cloche de Notre-Dame rescapée de la Révolution.

Les 8 nouvelles cloches ont été conçues à la fonderie Cornille-Havard (Villedieu-les-Poêles, France) et le bourdon Marie à la fonderie Eijsbouts (Asten, Pays-Bas).

Avis aux amateurs d'architecture médiévale !

Andrew Tallon* nous propose des vues exceptionnelles de Notre-Dame de Paris grâce

à des photographies à 360° en plein écran avec la possibilité de zoomer dans ces images.

Découvrez tous les niveaux de la cathédrale dont certaines parties sont totalement inédites et habituellement inaccessibles au public.

Quatre plans sont disponibles sur lesquels sont répartis des points de couleurs différentes.

Les points bleus indiquent les vues extérieures, les points rouges les vues intérieures.

Retrouvez-vous au pied de la Rose nord ou

à côté du grand orgue. Chaque point de vue est surprenant.

Pénétrez sous les charpentes de Notre-Dame et observez cette fameuse "forêt" de chênes.

Des heures d'exploration en perspective !

Un travail admirable et mis à la disposition du public. Merci Andrew !

La page du site : http://faculty.vassar.edu/antallon/ndp/vr/ndp_fr.html

UNE PROUESSE TECHNIQUE

D'UNE SPENDEUR UNIQUE.

A l'occasion du 850ème anniversaire de Notre-Dame de Paris, la Société Française des Monnaies nous annonce en avant-première une somptueuse monnaie en argent massif 925% d'un diamètre exceptionnel de 50 mm.

Un véritable tour de force a permis d'inclure du vitrail dans cette monnaie. A la lumière, une réplique parfaite du médaillon central de la Rose Sud de Notre-Dame de Paris se révèle avec éclat. Un exploit qui n'a pu être réalisé qu'à 850 exemplaires au monde !

Haut lieu spirituel de culte et de pélerinage, Notre-Dame de Paris est le monument le plus visité de France avec près de 14 millions de visiteurs par an. Les touristes du monde entier viennent admirer le merveilleux équilibre de ses proportions, l'harmonie des ses façades, la splendeur de ses vitraux. La Rose Sud, achevée en 1270, mesure 12,90 mètres de diamètre. On raconte que le roi Saint-Louis (Louis IX), retarda de quelques mois le départ de sa deuxième croisade, afin de pouvoir la contempler...

Cette rose est semblable aux fleurs du Paradis, à des roses aux pétales multicolores, dont vous pouvez admirer le coeur sur cette monnaie du 850 ème anniversaire de Notre-Dame de Paris.

Dans le cadre des 850 ans de Notre-Dame de Paris, l'Association Historique du Temple de Paris, recrute des bénévoles pour oeuvrer sur le Parvis de Notre-Dame.

Tous les jours de l'année, de 09h à 19h, des équipes de volontaires se relaient pour accueillir, informer, renseigner, orienter et assurer la sécurité des visiteurs et des pèlerins qui empruntent le Chemin du Jubilé.

Chacun s'engage selon ses disponibilités. Il existe différentes missions pour les personnes qui souhaitent rejoindre l'équipe de volontaires. Il n'est pas nécessaire d'avoir une expérience particulière, car une formation spécifique sera donnée en fonction des missions confiées aux volontaires.

Vous voulez remplir une mission au service du projet des 850 ans de la cathédrale, des visiteurs et des fidèles ?

Vous souhaitez acquérir une expérience forte et enrichissante ?

Vous êtes prêts à vivre et découvrir les coulisses des événements de manière privilégiée ?

Engagez-vous !

Renseignements : 01 30 70 00 52

Contact : 850ans@templedeparis.fr

Le 19 janvier 2013, La Poste émet un bloc de deux timbres de la série commémorative célébrant le 850e anniversaire de la Cathédrale Notre-Dame de Paris.

Le fond de bloc illustre une vue générale de la cathédrale côté Seine et les deux timbres mettent en valeur des détails des vitraux situés dans la Rose Ouest.

Le timbre rond représente la Vierge à l'Enfant, symbole de la cathédrale et le timbre quadrilobe met en scène le mois de Juillet avec l'image de la moisson.