mar.
26
avril
2016
Une Œuvre, une Histoire : Stèle funéraire chrétienne avec inscription quadrilingue (judéo-arabe, latin, grec et arabe)
Titre / dénomination : Stèle funéraire quadrilingue d’Anne, mère du clerc Grisanthe
Auteur : inconnu
Lieu de production : Palerme, Sicile
Lieu de découverte : Palerme, église de S. Michele Archangelo, au sein du complexe de la Biblioteca Comunale, Sicile
Date / période : 1149
Ville de conservation : Palerme
Lieu de conservation : Musée de la Zisa
Inscription : Grec, arabe et judéo-arabe
La stèle a la forme d’un hexagone irrégulier et était insérée dans un sarcophage. Au centre figure une croix grecque en opus sectile et mosaïque. Entre les bras de la croix est écrit IC/XC.NI/KA, abréviation de la formule Iêsous Christos Nikâ, « Jésus-Christ vainc ». Quatre inscriptions en judéo-arabe (1), latin, grec et arabe entourent la croix.
La stèle commémore la sépulture d’Anne, mère de Grisanthe, clerc du roi normand Roger II (r. 1095-1154). Anne meurt le soir du 20 août 1148 et son corps est enterré dans la cathédrale de Palerme ; par la suite, Grisanthe fait construire en son honneur une chapelle funéraire dans l’église de S. Michele Arcangelo à Palerme. La chapelle est dédiée à Anne, mère de la Vierge, et elle est complétée durant le mois d’avril 1149. Le corps d’Anne est transféré
le soir du vendredi 20 mai 1149 et la cérémonie est officialisée par le clerc « avec des prières grecques et latines ».
Le 5 décembre, meurt également Drogo, le père de Grisanthe, et son corps est enterré dans la même chapelle.
Sur sa tombe est apposée une stèle trilingue (grec-latin-arabe). Les deux épitaphes faisaient partie d’un groupe de cinq stèles (aujourd’hui seules trois sont conservées) qui rapportaient les circonstances qui entourèrent la sépulture des parents de Grisanthe.
ven.
02
janv.
2015
Une Œuvre, une Histoire : Peintures murales représentant la conquête de Majorque.
Titre / dénomination : Peintures murales représentant la conquête de Majorque
Lieu de découverte : Palais Caldes, actuel musée Picasso, 15 rue Montcada, Barcelone
Date / période : fin du XIIIe siècle
Ville de conservation : Barcelone
Lieu de conservation : Musée national d’Art catalan
Numéro d'inventaire : 71449
Au début des années 1960, lors de travaux effectués par la municipalité de Barcelone dans un édifice du centre ancien de la ville, en vue de la création du Musée Picasso, Joacquim Pradell fit la découverte d’un cycle de peintures murales qu’il fallut aussitôt déposer en raison du projet d’aménagement du bâtiment. Ce palais urbain (parfois appelé « palais Berenguer d’Aguilar » du nom de son propriétaire de la fin du XVe siècle) fut vraisemblablement édifié à l’initiative de la famille Caldes, dans la seconde moitié du XIIIe siècle (1). Les Caldes, riches marchands barcelonais, entretenaient des rapports privilégiés avec Alphonse II le Libéral, roi d’Aragon et comte de Barcelone (r. 1285-1291) (2).
mar.
25
nov.
2014
Une Œuvre, une Histoire : le Baptistère de Saint Louis
Titre / dénomination : Baptistère de Saint Louis.
Lieu de production : Égypte ou Syrie.
Dimension : H. 22,2 cm ; D. 50,2 cm
Date / période : Vers 1320- 1340.
Matériaux et techniques : Laiton martelé, décor incrusté d'or, d'argent et de pâte noire.
Ville de conservation : Paris.
Lieu de conservation : Musée du Louvre, Département des Arts de l'Islam.
Provenance : Sacristie de la Sainte-Chapelle de Vincennes.
Ce bassin, connu sous le nom de Baptistère de Saint Louis, a été exécuté en Syrie ou en Égypte
mameloukes dans la première moitié du XIVe siècle. Il présente des flancs légèrement rentrants vers le haut et une bordure à aile faiblement inclinée. Sous le bord extérieur, l’artiste a
gravé sa signature: « Œuvre du maître Muhammad Ibn al-Zain, qu’il lui soit pardonné » (1). Bien que somptueux, et abondamment paré de scènes figuratives, il ne comporte aucune dédicace. En revanche,
le nom d’Ibn al-Zain, apparaît six fois, ce qui est exceptionnel.
Sur la paroi extérieure, les panneaux décoratifs, interrompus par des rondeaux, forment quatre tableaux qui
se répondent selon une symétrie en X. Deux d’entre eux ont pour sujet les émirs mamelouks du cercle intérieur (khâssakiya), proche du Sultan. Représentés en pied, ils portent des petits turbans serrés par une bandelette,
des robes croisées sur la poitrine, selon la mode tatare, des bottes souples, parfois marquées de blasons.
Ils tiennent les instruments de leur charge : le jumaqdâr, une masse d’arme, le tabardâr, une hache, le bunduqdâr, un arc, le silâhdar, une épée. Le maître de la Garde-robe courbe le dos sous un ballot d’étoffes ; une soierie pend à son bras. En tête de chaque groupe, un jeune Mamelouk se prosterne comme s’il rendait hommage au cavalier inscrit dans le rondeau de séparation. Dans les deux panneaux opposés figurent des veneurs et des officiers de la Chambre. Ce ne sont peut être plus des Mamelouks : leurs traits sont différents ; ils sont sans armes et leurs casques ressemblent parfois des couvre-chefs ilkhanides. On distingue le fauconnier, l’échanson, le goûteur ;
ce dernier présente un plat creux où est inscrit : « je suis un plat pour la nourriture » (2).
mar.
14
oct.
2014
PLAQUE FUNÉRAIRE DE GUY DE MEYJOS
COMMANDERIE TEMPLIÈRE DE CIVRAY, 1307
En dépit de son médiocre état de conservation dû à une longue période d’enfouissement dans le sol (suivie d’un sablage malencontreux), cette plaque émaillée est exceptionnelle à plus d’un titre.
Elle est l’une des très rares œuvres limousines portant une inscription qui la date précisément (après le 4 mars 1307 selon notre système de datation). Par ailleurs, c’est une des premières
représentations conservées de saint Louis postérieure à sa canonisation, intervenue à peine dix ans plus tôt. Le roi est figuré debout, couronné et nimbé, vêtu du manteau fleurdelisé. Il désigne
de la main droite l’écu armorié du donateur (d’or à trois lions rampants de gueules) et semble tenir dans la main gauche un rouleau. Le défunt, Guy de Meyjos (ou Meyios), est figuré agenouillé,
en prière ; au-dessus de lui, dans un médaillon émaillé, surgissait la main de Dieu bénissante, élément d’applique disparu aujourd’hui, qui n’apparaît plus qu’en réserve dans l’émail. Le
geste de saint Louis vers l’écu est parallèle à celui de la main de Dieu vers le défunt. Les deux figures d’applique se détachent sur le fond émaillé de bleu lapis semé de quatre-feuilles dorés,
qui fait écho au manteau fleurdelisé du roi.
mar.
15
oct.
2013
Une Œuvre, une Histoire : Gobelet aux cavaliers
Le polo, un sport du Moyen Âge.
Titre / dénomination : Gobelet aux cavaliers
Lieu de production : Syrie
Date / période : Milieu du XIIIe siècle
Matériaux et techniques : Verre soufflé, décor émaillé et doré
Dimensions : H. 15, 5 cm ; D. 10,5 cm
Ville de conservation : Paris
Lieu de conservation : Paris, Musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Numéro d'inventaire : OA 6131
Inscription :
Sur le bandeau supérieur on reconnaît : «Gloire à notre maître le sultan, le roi savant, élevé, le champion de la foi (al-mujâhid), le combattant des frontières (al-murabit), sultan de l’islam et des musulmans, le sultan, le roi ».
Le bandeau inférieur reprend en abrégé la même formule votive.
Le gobelet, en verre blanc, présente des bords droits à la base, puis s’évase brusquement au tiers supérieur. Cette forme caractérise un groupe de verres dont on situe la production vers le milieu du XIIIe siècle.
lun.
26
août
2013
Une Œuvre, une Histoire : Le Secret des Secrets.
Titre / dénomination : Le Secret des Secrets
Auteur : texte attribué à Aristote
Lieu de production : Tripoli, Liban
Lieu de découverte : Tripoli, Liban
Date / période : Vers 1220
Matériaux et techniques : Parchemin, encres noire et de couleur
Ville de conservation : Paris
Lieu de conservation : Bibliothèque nationale de France
Numéro d'inventaire : Manuscrits occidentaux, inv. Latin 11118
Inscription : En latin
Il s’agit d’une traduction en latin d’un texte arabe, le Kitâb sirr al-asrâr, qui se présente sous la forme d’une longue lettre adressée par Aristote à Alexandre le Grand au moment de la conquête de la Perse, dans laquelle il lui adresse des conseils moraux, politiques et médicaux pour diriger son empire. La traduction du grec au syriaque puis à l’arabe est attribuée à Yahyâ ibn al-Bitrîq (m. 815). L’ouvrage s’inscrit dans la tradition des « miroirs des princes », nés avec la prose littéraire, qui se développent dans le monde arabo-musulman classique à partir du IXe siècle, et dont il existe un grand nombre d’ouvrages aussi variés que le Kalîla wa-Dimna d’Ibn al-Muqaffa‘ (VIIIe siècle) ou le Kâbûsnâmeh (Livre de Kâbûs) de Kay Kâ'ûs (m. v. 1100), pour n’en citer que deux.
lun.
12
août
2013
Une Œuvre, une Histoire : Le calice d’Antioche.
Titre / dénomination : Calice d’Antioche
Lieu de production : Syrie, probablement à Kaper Koraon au sud-est d’Antioche
Date / période : 1ère moitié du VIe siècle
Matériaux et techniques : Argent et argent doré
Dimensions : H. 19,7 cm ; L. 15 cm
Ville de conservation : New-York
Lieu de conservation : Metropolitan Museum
Numéro d'inventaire : The Cloisters Collection 1950 (50.4)
Le calice du Metropolitan Museum, considéré depuis sa découverte, au début du XXe siècle, comme étant le Saint-Graal, la coupe que le Christ était supposé utiliser lors de la Cène, a fortement intéressé les spécialistes.
L’objet est formé d’une large coupe en argent doré, posée sur un pied de forme évasée. Toute la surface de la coupe est ajourée de motifs végétaux et animaliers : des rinceaux de vigne chargés de grappes de raisin forment l’ensemble du décor du calice du Metropolitan Museum. Les rinceaux de vigne sont habités par des oiseaux et des animaux comme l’aigle, l’agneau ou le lapin. Dix figures assises prennent place dans ce décor paradisiaque.
Chacune d’elles lève la main droite pour désigner une figure juvénile trônant, présentée deux fois.
Il s’agit certainement de l’image du Christ Emmanuel acclamé par dix apôtres. Cette composition iconographique a dû être inspirée des scènes de philosophes entourant une figure centrale (Sept Sages autour de Périandre).
Selon M. Mango Mundell, il est possible que la composition du « Calice d’Antioche » soit un mélange des traditions chrétienne et antique, dans le but d’illustrer un thème contemporain important. Il s’agit de la compilation à la fin du Ve siècle des textes de philosophes antiques qui prédisaient la venue du Christ de la même façon que les Prophètes dans l’Ancien Testament. Malalas chroniqueur du VIe siècle d'Antioche a été parmi ceux qui cherchaient à faire de tels liens entre le christianisme et la philosophie classique. Dans bon nombre de ces textes le Christ est proclamé comme lumière et éclat, termes néo-platoniciens qui font écho aux paroles de l’évangiles de Jean VIII, 12 : « Je suis la lumière du monde ».
lun.
05
août
2013
Une Œuvre, une Histoire : Carreaux de pavement de l’abbaye de Chertsey - Richard Cœur de Lion contre Saladin.
Titre / dénomination : Carreaux de pavement de l’abbaye de Chertsey
Lieu de production : Chertsey
Lieu de découverte : Abbaye de Chertsey, province de Surrey, Angleterre
Date / période : Milieu du XIIIe siècle
Ville de conservation : Londres
Lieu de conservation : British Museum
Numéro d'inventaire : 468 et 467 pour Richard et Saladin ; 602, 614, 616-618, 648 pour les autres éléments de la mosaïque.
C’est en 1852 que fut récupérée la majeure partie des carreaux de pavement de l’abbaye de Chertsey (Surrey), alors que le bâtiment médiéval servait de carrière de pierre. Arrachés du sol, les éléments de cette mosaïque de pavement en terre cuite vernissée furent entreposés pêle-mêle dans un jardin, jusqu’à ce que Manwaring Schurlock s’y intéresse, tente de les assembler et publie en 1885 un premier catalogue. Datés du milieu du XIIIe siècle, ils font aujourd’hui partie des collections du British Museum.
Parmi ces carreaux, un certain nombre de forme circulaire sont décorés de scènes historiées empruntées aux romans de Tristan et de Richard Cœur de Lion.
Deux médaillons, formés de quartiers assemblés, ont été réunis et identifiés comme le combat de Richard Cœur de Lion contre le chef sarrasin Saladin. Après restauration, ces deux pièces furent à nouveau placées dans une mosaïque d’éléments aux motifs décoratifs issus du pavement de l’abbaye de Chertsey, mais sans aucune certitude quant à leur disposition originelle (1).
lun.
22
juil.
2013
Une Œuvre, une Histoire : Coffret-reliquaire
Titre / dénomination : Coffret-reliquaire
Lieu de production : Egypte pour le coffret en cristal de roche. Allemagne pour la monture en orfèvrerie
Lieu de découverte : Trésor de la cathédrale de Moûtiers en Tarentaise (Savoie)
Date / période : Vers 1200
Matériaux et techniques : Cristal de roche. Monture en argent doré, filigrane, gemmes et perles, ivoire
Dimensions : L. 14,8 ; H. 11,3 ; prof. 9,7 cm
Ville de conservation : Cluny
Lieu de conservation : Paris, Musée de Cluny
Numéro d'inventaire : MR 11661
lun.
08
juil.
2013
Une Œuvre, une Histoire : Gourde de pèlerin
Titre / dénomination : Gourde de pèlerin
Lieu de production : Syrie ou Égypte
Lieu de découverte : Jordanie, probablement Umm al-Basatin
Date / période : XIIIe – XIVe siècle
Matériaux et techniques : Céramique ; décor moulé, parfois incisé
Dimensions : 17,5 x 15,5 cm ; D.(ouverture) : 4,2 cm
Ville de conservation : Amman
Lieu de conservation : Musée national d'archéologie de Jordanie
Numéro d'inventaire : J 98
Les gourdes en céramique, propices à garder l’eau fraîche, munies d’anses facilitant leur transport, sont fréquentes sur les lieux de fouilles.
Le récipient est fabriqué en réunissant plusieurs éléments. Les deux faces, qui ne sont pas toujours semblables, étaient préalablement moulées, puis assemblées l’une à l’autre par un large ruban qui pour être fixé à la barbotine, nécessitait d’enlever la partie centrale de l’une des faces. Les anses modelées et le col, souvent tournés, étaient ensuite rajoutés. Le décor sur ces gourdes est la plupart du temps géométrico-floral, mais il fait aussi parfois appel à l’épigraphie, et même dans certains cas à des blasons et à des animaux.
lun.
01
juil.
2013
Une Œuvre, une Histoire : De laudibus sanctae crucis - Louanges de la Sainte Croix
Titre / dénomination : De laudibus sanctae crucis
Auteur : Raban Maur
Lieu de production : Fulda
Date / période : IXe siècle
Ville de conservation : Paris
Lieu de conservation : Bibliothèque nationale de France
Ce folio est le dernier d’une série de 28 donnant une étonnante superposition de messages théologiques.
Leur auteur est le moine bénédictin de l’époque carolingienne Raban Maur (m. 856). Le fond de la page est constitué par un poème en latin en l’honneur de la croix du Christ, dont chaque vers comprend le même nombre de lettres. Des figures géométriques (cruciformes) et des êtres vivants sont également représentés. Les lettres des vers se superposant aux figures donnent un sens spécifique qui s’y rapporte. Ainsi, la figure du moine à genoux est celle de Raban lui-même, et son nom apparaît sur lui comme une signature.
S’y intègrent des acrostiches, des palindromes et des spéculations sur les chiffres (3 chiffre de Dieu, 4 celui de l’homme, 9 l’ordre des anges, 12, 28, 70, 144 …) exprimées soit par la valeur numérique de lettres, soit par les diagrammes géométriques. L’idée est que la croix, au-delà du dogme proprement dit, est le signe d’une harmonie parfaite qui englobe le cosmos matériel, les cieux et les ordres angéliques, et la nature divine elle-même.
lun.
17
juin
2013
Une Œuvre, une Histoire : Calice des Patriarches
Titre / dénomination : Calice des Patriarches
Lieu de production : Constantinople
Date / période : Xe siècle-début XIe siècle
Matériaux et techniques : Sardoine, argent doré, émail cloisonné sur or, perles, pierres précieuses et cabochons de cristal façonné pour la monture
Dimensions : H. 27,3 cm ; D. 18 cm
Ville de conservation : Venise
Lieu de conservation : Trésor de Saint-Marc
Numéro d'inventaire : inv. n° 69
La représentation en émail cloisonné des différents patriarches de Constantinople qui figurent dans des médaillons sur la monture de la partie supérieure et sur la base de l’objet, l’ont fait connaître comme le « Calice des Patriarches ».
lun.
10
juin
2013
Une Œuvre, une Histoire : Astrolabe d’al-Sahlî
Titre / dénomination : Astrolabe d’al-Sahlî
Auteur : Ibrâhîm ibn Sa‘îd al-Sahlî
Lieu de production : Espagne, Tolède
Date / période : 1067
Matériaux et techniques : Laiton coulé ; décor gravé
Dimensions : D. 24,2 cm ; Ép. max.1,9 cm
Ville de conservation : Madrid
Lieu de conservation : Museo Arqueológico Nacional
Numéro d'inventaire : Inv. 50762
Inscription :
Sur la partie supérieure de l’envers de la pièce, une inscription indique la date de fabrication « le mois de sha‘bân de l’an 459 de l’Hégire » (1066-1067 ap. J.C.), ainsi que le lieu de fabrication : Tolède.
lun.
03
juin
2013
Une Œuvre, une Histoire : Icône de Sainte Face de Laon
Titre / dénomination : Icône de Sainte Face de Laon
Lieu de production : Constantinople
Date / période : XIIIe siècle
Matériaux et techniques : Bois et tempera
Dimensions : H. 44,1 cm ; L. 40,1cm ; L. 2cm. Cuvette de l’avers : H. 38,5cm ; L. 34,5cm ; L. 0,5 cm
Ville de conservation : Laon
Lieu de conservation : Trésor de la Cathédrale
Selon une tradition non confirmée, l'icône de la Sainte-Face fut envoyée en 1249 au couvent de Montreuil-les-Dames, près de Laon par Jacques Pantaléon de Troyes, ancien archidiacre de la cathédrale de Laon, alors notaire pontifical et futur pape Urbain IV. Ce n'est qu'à partir du XVe que des sources sûres attestent la présence de l'icône à Montreuil, un texte de 1467 en particulier nous renseigne sur le culte rendu à l'image. Peu après le milieu du XVIIe siècle, les religieuses se sont établies dans un faubourg de Laon où elles ont conservé l'icône jusqu’en 1795, date à laquelle l’icône de la Sainte-Face a été transportée dans la Cathédrale de Laon.
L'origine slave de l'icône ne fait aucun doute en raison de l'inscription « Image du Seigneur sur le mouchoir » qui y figure en slave. Les contacts existant durant la première moitié du XIIIe siècle entre les pays slaves et Rome rendent possible l'arrivée de l'icône à Rome durant la première moitié du XIIIe siècle et donc son envoi à Laon, en 1249.
lun.
27
mai
2013
Une Œuvre, une Histoire : Bassin au nom de Hugues IV de Lusignan
Titre / dénomination : Bassin au nom de Hugues IV de Lusignan
Lieu de production : Égypte ou Syrie
Date / période : XIVe siècle
Matériaux et techniques : Alliage de cuivre martelé ; décor incrusté d’argent regravé et de matière noire (organique ?).
Dimensions : H. : 27,7 cm ; D. ouverture : 57 cm ; D. base : 43 cm
Ville de conservation : Paris
Lieu de conservation : Musée du Louvre
Numéro d'inventaire : MAO 101
Inscription :
- Sur la paroi extérieure, en arabe, épigraphie thuluth : « Fait sur l’ordre de Hugues le favorisé [de Dieu], celui qui est à l’avant-garde des troupes d’élite des rois francs, Hugues des (sic) Lusignan. »
- Sur la lèvre, en français, caractères gothiques : « Très haut et puissant roi Hugues de Jherusalem et de Chipre que Dieu manteigne ».
lun.
13
mai
2013
Une Œuvre, une Histoire : Guillaume de Tyr, Histoire d'Outremer, avec continuation jusqu'en 1275.
Titre / dénomination : Guillaume de Tyr, Histoire d'Outremer, avec continuation jusqu'en 1275
Lieu de production : Saint-Jean d’Acre
Lieu de découverte : L'ouvrage a été donné en 1698 par Melchior Philibert au Collège des Jésuites de Lyon.
Date / période : vers 1280
Matériaux et techniques : Parchemin, Reliure en basane
Dimensions : 381 ff., 303 x 225 mm
Ville de conservation : Lyon
Lieu de conservation : BM
Numéro d'inventaire : ms.828
Guillaume archevêque de Tyr (+1186) rédigea en latin une chronique qui retrace l'histoire du royaume latin de Jérusalem jusqu'en 1184. Une continuation anonyme concernant les évènements des années 1185-1194 fut écrite en Angleterre. L'ouvrage doit son succès à sa traduction en français, élaborée entre 1220 et 1223, et à l'ajout de continuations également en langue vernaculaire allant jusqu'en 1277. Il n'est pas surprenant de constater que la chronique a été souvent copiée à l'endroit même où elle avait vu le jour comme en témoignent les exemplaires relativement nombreux produits à Acre au cours du XIIIe siècle. Gênes, Rome, Venise et surtout Paris contribuèrent également à la diffusion de cette compilation, source essentielle pour l'histoire de la Terre sainte, des croisades et de l'Orient latin.
lun.
06
mai
2013
Une Œuvre, une Histoire : Inscription en vieux français
Titre / dénomination : Inscription en vieux français
Lieu de production : Tripoli, Liban
Lieu de découverte : Tripoli, Liban
Date / période : XIIIe siècle
Matériaux et techniques : Marbre ; décor gravé
Dimensions : 54 x 60 x 9,5 cm
Ville de conservation : Beyrouth
Lieu de conservation : Direction Générale des Antiquités
Numéro d'inventaire : 871
Découverte en 1928 dans le secteur du port à Tripoli, cette plaque de marbre est constituée de quatre fragments jointifs. Le champ épigraphié est encadré de bandeaux, avec des moulures à l’arrière. Le texte de dix lignes commence par une croix. Tous les mots sont séparés par trois points superposés comme sur les gros d’argent de Tripoli.
dim.
21
avril
2013
Une Œuvre, une Histoire : Bouteille à décor chrétien
Titre / dénomination : Bouteille à décor chrétien
Lieu de production : Syrie
Lieu de découverte : L'objet aurait été trouvé en Chine
Date / période : Milieu du XIIIe siècle
Matériaux et techniques : Verre soufflé, émaillé et doré, travaillé au pontil
Ville de conservation : Vaduz
Lieu de conservation : Furussiya Arts Foundation
dim.
14
avril
2013
Une Œuvre, une Histoire : Coffret byzantin en ivoire
Titre / Dénomination : Coffret en ivoire
Lieux de production : Istanbul (Constantinople), Turquie
Date / période : Xe siècle
Matériaux et techniques : Ivoire, plaques sculptées, tenons métalliques (autrefois petits tenons en ivoire)
Dimensions : L. 26,4 cm ; H. 13,4 cm ; l. 13 cm
Ville de conservation : Troyes
Lieu de conservation : Trésor de la cathédrale